par Jean-Francois Richard » Ven 24 08 07 23:38
Juste un mot pour répondre amicalement à christophe malgré sa mauvaise humeur :
- Ici c'est un forum de discussions que j'ai lancé pour que les différents points de vue puissent s'exprimer et se confronter. C'est tout son intérêt et je crois apporter largement ma contribution à lancer ou animer les débats.
- Tout autre chose est mon travail de prévisions qui est diffusé par Bourse Anticipations et bien entendu réservé à ses abonnés.
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D'acord par ailleurs avec ramon, une opposition produit rarement ses effets juste à la minute de l'aspect exact. J'avais d'ailleurs souligné qu'il fallait bien souvent attendre quelques jours pour en observer les effets. Un phénomène que ramon a déjà très bien décrit, comme s'il fallait que l'opposition se "détache" un peu pour pouvoir commencer à être agissante.
Dans ses statistiques, pascal note d'ailleurs que c'est le degré 183, soit 3 degrés après le début de l'opposition, qui est le plus négatif. En statistiques, bien sûr...
Par ailleurs et juste pour alimenter le débat, une opposition Mars-Jupiter est assez secondaire "en soi". Il y en a tous les 2 ans à 2 ans et demi et on ne remarque pas à chaque fois le début d'un krach sans fin, ce que j'ai indiqué dans mon propre résumé sur ce type d'opposition, tout en soulignant que l'on assistait parfois à certains cas "extrêmes" comme en 1999 ou lors du krach Lowenstein de 1928.
La question que l'on peut se poser ici est quelle peut être la force de cette opposition précise. Sur ce plan, pour aller jusqu'au bout d'une possible logique négative, on est obligé de remarquer que Jupiter et Uranus forment un carré assez large avec 7° d'orbe. Mars va ainsi passer d'une opposition à Jupiter à un carré à Uranus d'ici une dizaine de jours.
Juste pour alimenter d'autres réflexions, le "degré 183" de pascal se situe à peu près au milieu du passage de Mars d'un aspect à l'autre.
Bien entendu, c'est "en soi" un peu plus négatif qu'une simple opposition Mars-Jupiter. Mais on ne peut pas dire non plus que ce soit la fin du monde, le reste du contexte général devant également être apprécié pour essayer de déterminer la réelle nocivité "potentielle" de la période. Si l'on se basait uniquement sur le trio Mars-Jupiter-Uranus, évidemment on pourrait en tirer des conclusions très négatives.
Mais il faut tout prendre en compte... Et si christophe s'est planté, ce n'est pas à cause des astres, c'est à cause de la mauvaise interprétation qu'il a cru pouvoir en faire. Qu'il se rassure cependant, il n'est pas le premier et ne sera pas le dernier.
Quant à l'analyse technique, non seulement elle a des faiblesses plus qu'évidentes, mais elle commet bien souvent de magistrales erreurs.
Je ne citerai pas tel Elliotiste qui, depuis les points bas de 2003 sur le CAC à 2400 points, attend toujours ses "1600 points" qui lui paraissaient et lui paraissent "inéluctables". Peut-être aura-t-il raison dans 20 ans mais, en attendant, le CAC a progressé d'environ +250%. Et pendant les quatre dernières années, qu'ont fait ses clients ?
Je peux citer aussi un exemple plus récent à partir d'analyses qui sont très diffusées sur le net. Lorsque le CAC était à son sommet début juin, notre excellent analyste technique tablait sur un "rallye d'été". Et il se moquait même de ses contradicteurs sous la forme d'un petit dialogue en forme de leçon d'analyse technique. En voici un bref extrait :
Un contradicteur : te rends-tu comptes ? Nous sommes au plus haut et tu parles de rallye !
Moi : Que penses-tu que le marché fait depuis un mois ?
Le contradicteur : Il monte !
Moi : N’as-tu pas envisagé qu’il puisse s’agir d’une (simple) consolidation ?
Et de lancer à la cantonnade : ET VOUS … que pensez-vous d’une nouvelle perspective de hausse à moyen terme ?
On était à l'époque début juin, à l'aplomb de l'opposition Soleil-Jupiter, celle qui a lancé le début d'un mouvement de baisse qui a fini par entraîner le CAC jusqu'à -16% plus bas le 17 août dernier...
A part ça, j'adore l'analyse technique !
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