par Jean-Francois Richard » Mer 17 11 10 01:10
JJ, je crois qu'il faut prendre le problème des mi-points un peu différemment. Tu raisonnes comme un astrologue, ce qui est une façon de faire et on comprends alors tes réticences et tes hésitations avec les mi-points et la signification "symbolique" qu'ils peuvent avoir. N'ayant jamais appartenu à cette école, j'ai peut-être moins de problèmes avec ces fameux mi-points...
Si l'on prend l'espace qui nous entoure sans aucun préjugé ou a priori, si l'on ne cherche pas à l'étudier avec la certitude ou même l'idée qu'il doit coller avec un schéma prédéterminé, on aboutit alors, à mon humble avis, à le regarder différemment.
Dans l'espace, on peut avoir plusieurs lectures des corps célestes. Le premier est d'ordre géométrique, celui que je considère comme l'un des principaux paramètres à utiliser en astrologie moderne. Tu me diras que tous les astrologues font de la géométrie, même sans le savoir. Ce n'est que partiellement vrai et même à mon avis entièrement faux. Les astrologues ne connaissent pas la géométrie de façon générale et, même, ils la méprisent. Non par conviction réelle mais plutôt par ignorance.
Johann Kepler était lui féru de géométrie, parce qu'il était davantage astronome qu'astrologue. D'où mon admiration pour lui. Non pour son travail d'astrologue dont l'apport est quasi nul, mais parce qu'il a posé les méthodes scientifiques et essentiellement géométriques d'une approche de l'univers. Et cet apport là , pour moi, c'est la base de la méthode astrologique moderne.
Quand il a défini le quintile (angle de 72°), beaucoup d'entre nous ici, convaincus de la réalité de cet angle par leur propres expériences (et par leurs échecs antérieurs quand ils ne prenaient pas en compte cet angle, ce qui est mon cas), il n'a jamais fait que de la géométrie basique. Il a été le premier à y penser, ce qui est tout à son honneur, certes... Mais il ne lui a pas si compliqué tout de même de simplement calculer que dans un cercle de 360° il y a cinq divisions de 72°. C'est finalement tout à fait élémentaire... Il nous est ensuite revenu, moi le premier sans doute mais sans davantage de mérites particuliers, de décliner sa "trouvaille" géniale mais basique : angles de 108° à l'efficacité à mons sens douteuse, mais aussi angles de 36, 18 et 9° dont l'efficience ne me paraît plus contestable.
C'était juste une entrée en matière avant d'aborder les mi-points, mais une façon de poser un problème de méthode.
Les mi-points ne constituent en rien une abstraction et on ne peut pas considérer qu'ils se situent dans ce que le dogmatisme pourrait considérer comme un "vide sidéral". Pas du tout, c'est l'inverse !
Les planètes sont liées entre elles de différentes façons. Par exemple, je ne renie pas du tout "le" point qui calcule le centre d'équilibre de l'ensemble de notre système solaire. Il a tout à fait sa valeur. Tout simplement parce que c'est un point que l'on peut calculer géométriquement, même s'il est possible de le contester car avec quelles corps célestes présicément faut-il le calculer ? Vaste débat qui ne sera pas épuisé de sitôt...
En revanche, calculer le mi-point entre deux planètes est fort simple. Sur un plan purement géométrique (oubliez s'il vous plaît l'astrologie à ce sujet...), c'est ni plus ni moins que ce que je qualifie personnellement de "point d'équilibre" entre les deux planètes. Ce "point d'équilibre" me convient mieux que le terme de "mi-point", parce qu'il est plus représentatif de la description qu'il représente.
Mais passons à 3, 4, 5 ou même les 10 planètes si l'on veut pousser la géométrie jusqu'au bout. Si la définition d'un "point d'équilibre" entre deux planètes peut paraître une notion un peu fragile, elle prend à mon avis toute sa force à partir de son calcul avec 3 planètes, voire davantage. Si l'on prend par exemple (c'est une forme de caricature) 3 planètes qui sont fort proches l'une de l'autre, n'importe quel esprit cartésien admettra facilement l'idée que, sur un plan purement géométrique en deux dimensions seulement, il n'est pas absurde de se dire que ces 3 points peuvent être résumés par un seul qui serait simplement "le point d'équilibre" ou centre de gravité de ces trois corps. Ne serait-ce qu'intuitivement également, on peut se dire qu'il y a là une logique élémentaire dont la base est simplement une géométrie assez élémentaire.
Or, si l'on admet ainsi que divers corps céleste ont un "point d'équilibre" qui leur est commun et représente en fait l'addition spaciale au plan géométrique de leurs positions respectives, on aboutit évidemment à se demander quelle peut être la résultante de cette force "potentielle". A ce stade, rien n'est prouvé ni démontré, on a juste fait un simple calcul et aboutit à un résultat. Mais au moins théoriquement, on a mis en évidence une force, sinon nouvelle, mais qui concentre au moins plusieurs forces jusqu'ici dispersées.
Il reste ensuite à faire de l'astrologie et à voir ou vérifier si ce ou ces "points d'équilibre" ont un quelconque impact sur nos destinées, sur l'économie ou la politique, et en ce qui nous cerne ici spécialement sur les marchés financiers.
Personnellement, je me suis penché sur le phénomène, essentiellement à partir de l'été 2007 et notamment à partir de simples remarques ou intuitions de ramon. J'ai pu vérifier que cela fonctionnait parfaitement et donnait des repères supplémentaires. Cela expliquait notamment des réactions brutales des marchés à des moments où on ne les attendait pas, mais uniquement parce que le "point d'équilibre" de plusieurs planètes se trouvait alors en aspect "classique" avec telle ou telle planète importante au moment donné. Où même lorsqu'un "point d'équilibre" entre plusieurs planètes se trouvait en harmonie ou confrontation avec un autre "point d'équilibre" réunissant également plusieurs planètes...
Depuis 2007, j'en ai donné de nombreux exemples à des moments différents, au début de la crise des subprime comme lors de l'éclatement de la crise bancaire l'année suivante, etc. Rares ont été les occasions où le repère s'est trouvé peu ou mal utilisable. En fait, et cela n'étonnera personne, le repère est d'autant plus saillant que les marchés sont volatiles...
Cela n'apporte qu'une nuance supplémentaire, bien sûr, mais comment la négliger ? Evidemment, s'il est facile de calculer un mi-point entre deux planètes, il faut être plus méticuleux pour calculer les "points d'équilibre" à partir de 3 planètes et le risque d'erreur devient d'autant plus important à partir de 4 ou 5 planètes, ce qui oblige à vérifier le calcul pour être certain de son résultat mathématique. Mais le travail méticuleux que cela demande ne saurait être une excuse pour ne pas le faire... Alpha avec seulement 2 mi-points délicats vient d'ailleurs de nous confirmer tout son intérêt.