par Jean-Francois Richard » Mer 13 06 07 23:00
Merci à christophe pour ses compliments et Alpha pour ses graphs qui apportent une dimension supplémentaire.
Chacun a pu le constater, ce forum de court terme est de plus en plus visité (+ de 1000 visites sur le seul mois de juin) et j'en suis le premier surpris au bout d'un mois et demi seulement. C'est donc une bonne occasion, puisque j'ai toujours été honnête dans mon travail, de sérieusement nuancer les propos de christophe... Ils font certes plaisir à beaucoup d'entre nous, mais ils ne sont pas tout à fait justes : non, ce n'est pas sur le court terme que l'on obtient les meilleurs résultats, c'est sur le moyen/long terme.
Sur le court terme, il y a des moments où l'on a de bons repères et, en plus, si l'on a une bonne compréhension du moyen terme, alors oui on obtient de superbes résultats. C'est le cas depuis plusieurs semaines et, même, je crois pour la plupart d'entre nous et pas seulement moi-même, depuis le début de l'année ou même encore un peu avant.
Tout cela est parfait, cela démontre au moins qu'on ne se leurre pas en étudiant les cycles planétaires. Mais les plus expérimentés d'entre nous savent à quel point ce n'est pas si facile, à quel point on doute en permanence, à quel point on surveille chaque séance pour y déceler l'éventuelle faille qui risquerait de mettre un bel édifice intellectuel par terre.
C'est quand tout a bien qu'il faut savoir raser les murs; et c'est quand tout va mal qu'il faut défendre son bilan et essayer d'apprendre un peu plus d'un échec supplémentaire...
A l'intention d'alpha, même si c'est très théorique, une opposition entre lourdes, de quelque nature que ce soit, a en règle générale "tendance" à faire monter les marchés avant d'être exacte et donc dépassée. Bien entendu, c'est très théorique car, s'il y a des éléments négatifs avant cette opposition et qu'ils sont de poids, bien entendu on peut avoir de la baisse avant l'opposition. Exemple : la dernière opposition saturne-pluton de mai 2002, la grande vague de baisse du printemps 2002 ayant démarré fin mars ou début avril en raison d'autres facteurs eux-même fortement nocifs... On n'a donc pas vu, dans ce cas précis, la bouffée de hausse à laquelle on assiste le plus souvent.
Or, l'opposition saturne-neptune n'aura lieu une dernière fois que le 25 juin et on a toujours en orbe très serrée le quinconce saturne-uranus.
Bien entendu, le repère de l'opposition saturne-neptune vaut ce qu'il vaut et chacun peut l'apprécier en fonction des autres éléments présents. On arrive évidemment au bout d'une période et, à quelques semaines près, on peut évidemment soupeser soigneusement tous les ingrédients de court terme. L'opposition soleil-jupiter de début juin en était l'un d'entre eux et le choc a tout de même été non négligeable. Le 19 juin, pour les raisons avancées par les uns ou les autres, est un autre élément. La nouvelle lune du vendredi 15 au matin, sur laquelle on va probablement
arriver en hausse comme le souligne alpha, est également un autre petit élément à apprécier. Etc, etc.
Néanmoins, en prenant le repère le plus important, quitte à le nuancer ensuite bien sûr, c'est la date exacte de l'opposition saturne-neptune. Car elle va nous faire changer de période. Ce qui ne veut évidemment pas dire que les indices monteraient jusqu'au 25 pour s'effondrer dés le 26... surtout avec une relation de saturne à neptune, dont on sait au moins historiquement qu'elle est particulièrement hypocrite et produit souvent ses effets de fond à partir d'un moment que l'on n'avait surtout pas repéré sur le court terme...
Cela dit, cette fois, on aura peut-être par exception de bons repères sur le court terme. Mais n'allons pas plus vite que la musique et voyons déjà dans quelle mesure et jusqu'à quand les indices sont déjà capables deremonter tout ou partie de la pente abandonnée à l'occasion de l'opposition soleil-jupiter. Déjà , il est plausible techniquement que les indices européens cassent demain les résistances court terme qui les bloquaient jusqu'à aujourd'hui. Voyons si c'est solide...
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