Bonjour à tous.
La campagne présidentielle bat son plein en France, 51ème états de l'union américaine. Eh oui, Porto Rico s'est fait coiffé sur le poteau.
La campagne, comme toutes les campagnes américaines est sympathique, avec ses slogans et ses déclarations pleins d'enthousiasme pour Biden, le fameux représentant auto-proclamé des Noirs de notre grande Union. Les gens y livrent des opinions, toutes puisées dans leurs expériences personnelles, et de les écouter ça donne le sentiment du vrai de la vie, de la vie vrai, loin des ressorts chargés de nourrir les estomacs des politiques.
Au hasard, Joseph se demande pourquoi il a dû perdre un an de sa vie, alors que s'il avait été dans le jury il aurait eu son diplôme du premier coup. Je me reconnais beaucoup dans cet homme, parce qu'il se pose finalement la même question que celle que je me suis posée quand j'ai raté mon passage en deuxième année de maternelle.
Antoine, lui, s'étonne de ne pas vivre davantage dans un monde fliqué. Mais tout peut changer Antoine, juste un peu de patience.
Yasmina, c'est l'inverse, elle trouve que les keufs sont un cauchemar. Elle a peur en en rencontrant. Au moins elle en rencontre, c'est pas comme Antoine.
Toutes les sensibilités sont là et c'est merveilleux, c'est ça l'Amérique !
Elia a une adresse où, en toute sécurité, sans aucun risque de contrôle, on peut se faire une petite ligne de complément. Elia est donc une relation précieuse à ménager, elle a un carnet d'adresses qui vaut de l'or. Merci Elia !
Dominique, c'est encore autre chose, il a de la bouteille, 49 ans au compteur, et il enseigne du côté de Bordeaux, mais il ne fait pas que ça, il tient les comptes de toutes ses vies, si la modestie le porte à ne rien y mettre à l'actif, en revanche le passif est lourd, il se sent coupable d'un passé lointain où il n'a jamais mis les pieds, ni aucun d'entre nous d'ailleurs, mais la culpabilité est un délice qu'il ne manquerait sous aucun prétexte, et comme on le comprend, surtout que c'est lui qui en porte la charge.
Comme professeur, il a un peu plus à dire que les autres, genre "Le capitalisme est blanc et la police est son bras armé". C'est l'avantage de la culture, on peut faire des affiches, d'autres sur le même thème y mettent "Le socialisme est blanc et la police est son bras armé". Bien sûr, l'observateur, lui qui n'y connaît rien, se dit que ça fait vraiment beaucoup de blanc, il se demande s'il reste quelque chose venant des autres.
Eh bien, grà ce à Dominique, il trouve une réponse, le blues. C'est, dit-il, la musique de gens qui étaient moins bien traités que des animaux et qui ont transformé leur sort désespéré en une source d'énergie créatrice énorme. Eh oui, il évoque des souvenirs de la Patrie, l'Union a connu de sombres jours, et en cette période d'élection présidentielle, il faut bien rappeler la responsabilité de Trump dans tout ça.
On ne peut pas faire de procès aux Américains qui défilent ainsi dans notre 51ème Etat de l'Union, Dominique, lui, il évoque l'histoire de son pays, c'est normal; c'est normal qu'il ne connaisse pas bien l'histoire étrangère, comme l'histoire française par exemple, car en France il y a eu aussi des gens qui furent traités pire que de animaux et en nombre considérable, et par des Blancs en plus, les ordures, c'était il y a quoi, un peu plus de deux siècles, le fameux génocide intra-français, dit pudiquement "Guerre de Vendée", où le socialisme était effectivement blanc et les comités de fumiers publics, c'était le nom des policiers de l'époque, blancs aussi et bras ô combien armé de leur maître Robespierre.
Mais ne blanchissons pas tout, il faut qu'il en reste aussi pour les autres, ainsi en Afrique...
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 29e1a6c0e7Johnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)