par Christophe » Lun 14 03 22 23:48
Les récents développement de la crise ukrainienne constituent un point de rupture, sans doute aussi important que la chute du Mur de Berlin en 1989.
On nous vante les mérites de l’Union européenne qui nous permet prétendument de vivre en paix.
Mais dès son origine, l’UE souffre d’un vrai défaut : elle est profondément américanisée, par impuissance.
l’Occident a imposé sa loi à l’Est, via un libéralisme exacerbé.
Résultat : le peuple russe a été jeté dans la pauvreté, tout en permettant l’éclosion de milliardaires qui se sont indûment emparés des richesses du pays.
Vladimir Poutine s’efforce de redorer le blason de son pays.
Il agit pour son développement politique, économique et social.
Mais en face, l’UE fait tout pour bunkériser Moscou, sous l’influence de Washington et de ses présidents successifs, sauf Donald Trump.
la Russie a quand même donné 26 millions de morts pour libérer l’Europe du Reich allemand!
Soit 50 fois plus que les États-Unis, mais année après année, se fait cerner militairement par LOTAN et l'ONU.
Certes, son président réagit d’une manière brutale et sanglante pour dire « stop ! ».
Mais l'UE devrait cesser d’agiter le chiffon rouge au nez du taureau qui a de «grosses cojones».
Force est de constater l’inadmissible attitude de la coalition occidentale Etats-Unis/UE et sa réaction démentielle.
Par le biais de mesures de rétorsion économiques et financières drastiques.
Qui ne seront pas sans conséquence sur les Français.
Brigitte, comme Marie Antoinette, conseillera de consommer des brioches?
Elle touche injustement une bonne partie des entreprises et des citoyens Russes.
Un des exemples pitoyables est l'interdiction de participation aux JO Paralympiques des athlètes handicapés.
Et, les bien mal pensants tirent à boulets rouges (c'est le cas de dire) sur Zemmour pour son analyse pertinente de la scolarité des jeunes déficients.
De même, le gel des avoirs des hommes d’affaires russes à l’étranger s’assimile à un acte de spoliation, pas très différent des nationalisations de 1921.
A contrario, M. Macron, féru de diplomatie, ferait bien de recadrer, voire de virer certains de ses ministres, tels Jean-Yves Le Drian ou Bruno Le Maire.
Ils ont mis inopportunément de l’huile sur le feu au début de la crise :
Le premier en précisant que l’OTAN avait une forte capacité nucléaire
Le second en affirmant vouloir anéantir l’économie russe.
Du temps de de Gaulle ces deux abrutis n’auraient pas fait long feu…
Lequel ne fuirait pas, aujourd'hui, l'indispensable démocratique débat présidentiel.
Mais petit patapon européiste, petit dictacon n'en n'a cure.
Souhaitons qu'au soir du 24 avril, nous ne devenions pas potimarrons à vie.